Visite passionnante au musée de la police criminelle
Parcourir le musée de la police criminelle équivaut à une véritable leçon de civilisation. Il relate de manière vivante l’évolution de la criminalité et les moyens de lutte contre celle-ci. Les membres de la Fédération vaudoise des Retraités, section du Gros-de-Vaud, avaient le bonheur de profiter d’une visite accompagnée d’un guide qui savait passionner le public par ses récits savoureux.
Créé en 1877, la « secrète » ne se composait d’abord que de deux agents. Cependant, avec la naissance des mouvements anarchistes, qui cherchaient à changer le cours de l’histoire en posant des bombes, il a fallu rapidement renforcer le service.
En 1896 l’identité judiciaire fut créée. Au début, on avait recours à divers appareils de mesure pour dresser un portrait d’un accusé. Par la suite, la prise d’empreintes digitales se généralisait, de même que la photographie. Aujourd’hui c’est l’ADN qui est appliqué comme moyen d’identification le plus fiable.
La police de sûreté est d’abord sollicitée en cas d’assassinats ou de crimes graves. A part cela, du vol à la tire jusqu’à la cybercriminalité, en passant par la fabrication de fausse monnaie, le deal de stupéfiants et la pornographie, ses tâches sont multiples. Par un travail persévérant, les auteurs de nombreux crimes peuvent être confondus, parfois plusieurs années après les méfaits. Mais, au grand regret, il reste un petit nombre de cas non résolus.
w.b.