e renforcement de notre premier pilier a été plébiscité par une large part des électeurs de toutes les formations politiques, même par celles qui la combattaient. Son financement semble aujourd’hui présenter des obstacles insurmontables. Pourtant quel parti peut se permettre de jouer la montre contre une solution de financement pragmatique et rapide, sans fâcher une grande partie de son propre électorat ?
Les promoteurs de l’initiative ont toujours joué cartes sur table. Pour eux, il faut augmenter les cotisations de 0,4% pour le salarié et autant pour l’employeur. Pour une personne qui touche un salaire de 6000 francs, cela représente une charge supplémentaire, mensuelle de 24 francs. Sa rente par contre sera valorisée de 200 francs par mois.
A ce stade, personne n’a intérêt à traîner les pieds. Quand une banque en difficulté appelle à l’aide, la politique ne laisse pas passer des mois pour porter du secours. Pourquoi donc attendre 2026 alors qu’avec un peu de bonne volonté une solution peut être sur la table déjà en 2025 ?
Werner Blum, Echallens, président de la Fédération vaudoise des retraités